Les récentes intentions de Donald Trump de taxer les importations de véhicules automobiles produits au Mexique remettent au goût du jour les taxes et droits de douane dans les modèles de prix de revient.
Avec le marché unique de l’Union Européenne, j’avais vu disparaître les calculs de droits de douane et autres taxes à l’import au profit de modèles de coûts orientés prix de transfert.
Les modalités de taxation sont encore incertaines et floues (Trump évoque un taux à 35% mais ne précise pas l’assiette). Si l’efficacité de la mesure est suffisante pour modifier sensiblement les volumes importés, il y a fort à parier aussi que les coûts logistiques seront également affectés par la baisse des flux.
J’ai souvenir par exemple que les coûts de transport à la suite de la crise espagnole avaient été très volatiles, les transporteurs refusant d’aller chercher des produits semis ou agroalimentaires des usines ibériques car ils y allaient à vide, la consommation espagnole s’étant dégradée d’un coup.
Sans augurer non plus de la tournure que prendra la négociation avec le Royaume-Uni, le Brexit prendra effet en 2019 et aura aussi un impact selon les accords douaniers qui seront négociés avec l’UE.
De quoi faire tourner des modélisations de prix de revient prévisionnels et simulations budgétaires pour juger de la compétitivité globale entre sites de production.