J’avais abordé les conséquences d’image du yield management d’Uber lors des crises (attentats, grèves,…) qui accentue la hausse de tarification. Uber, décidément très en pointe, réfléchit à intégrer d’autres critères. Le lieu de prise en charge ou la destination peuvent renseigner sur le pouvoir d’achat du passager. Vous allez ou vous quittez un palace? Votre propension à accepter un tarif supérieur est certainement plus grande. Les données collectées sont si fines qu’Uber a établi le constat suivant: le client est prêt à payer plus cher si sa batterie est faiblement chargée. C’est Bloomberg qui rapporte ce point, en précisant que ce critère n’était pas encore effectif.
Uber a un réel savoir-faire combiné à une mine d’informations (1 million de courses en 2015 en France par exemple) ce qui lui permet de peaufiner ses corrélations et d’utiliser ses marchés actuels pour tester discrètement. L’idée assumée par le client que le prix au kilomètre rend plus facile l’évolution du moteur de tarification et son imprégnation grandissante du contexte (utilisateur, actualité,…).