Raconte-moi des histoires mais pas des salades
Le cinéma a réussi ce tour de force de nous présenter des récits basés sur des « histoires vraies » (based on a true story).
L’argument permet de jouer la carte historique (et donc d’attirer les amateurs de vérité, de moments historiques) et les amateurs de fiction car le « basé sur » indique bien que des ingrédients supplémentaires sont autorisés. C’est même une catégorie cinématographique qui fait l’objet de classement type top 100. Personne n’est dupe. Mon propos est plutôt dans le niveau de vérité. Comment, par contre juger, qu’un film est fidèle à une histoire?
Une représentation réussie de la fidélité aux faits
Le site Information Is Beautiful propose une très belle dataviz avec, scène par scène, le niveau de conformité entre le film et la réalité. Le film est représenté sous forme d’histogramme empilé avec les scènes colorisés selon le niveau de véracité. C’est simple, ludique et sacrément efficace. Un taux global est proposé. Le Loup de Wall Street est donc vrai à 75%, alors que The Imitation Game passe péniblement les 40%. C’est donc une dataviz qui s’oriente aussi vers l’analytics si l’on recherche un film proche des faits.
Pour les fans de trituration de données, le dataset est mis à disposition. Voilà un bel exercice d’entrainement.